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Une Saint Valentin pas comme les autres... Et pour cause !


Saint Valentin oblige, je me devais de faire un petit billet pour te raconter ma journée... Rien de bien extraordinaire à première vue car pour chéri et moi, cette fête tient plus du commencial que d'un moment "spécial" à deux. Ben oui, les moments à deux pour se dire qu'on s'aime c'est toute l'année. Pas besoin d'un jour en particulier ! (Oui... Bon... Je n'ai pas toujours tenu ce même discours xD...)

Et puis notre Pastèque des Iles qui est encore malade (après la gastro, la rhino-pharyngite!) et qui a fait une nuit blanche... Réveil à 10h dimanche matin, bien grognon et papa toujours endormi. J'ai donc pu vaquer à mes occupations de femme de ménage HEUUUUU de maison pardon !

La journée s'annonçait donc des plus joyeuses. Voyant mon air déconfit, chéri se propose de nous amener malgré tout à la montagne voir la neige comme initialement prévu mais sans notre Pastèque. J'accepte. Nous voilà donc partis! Malheureusement, un accident de la circulation très important bloque la seule route d'accès. Nous faisons demi-tour et roulons au hasard.

Nous terminons notre périple au Prieuré de Serrabone. Le lieu est quasi désert. En même temps, il commence à plevoir, le temps est plus que menaçant et les orages grondent au dessus de nos têtes. Mais qu'importe ! Et là... Ce silence... Un silence religieux. On n'entend que les petits oiseaux dans les arbres et l'orage au loin. Pas un bruit de voiture, pas une parole. Et la vue... C'est à couper le souffle ! Nous sommes seuls au monde. Nous sommes deux. C'est un sentiment fort. Assis sur un banc, sous un chêne, je suis blottie dans ses bras. Le monde pourrait s'arrêter de tourner, là, tout de suite, ça me serait bien égal. L'instant est parfait.

Après une petite pause muffin Oreo sur notre rocher au sommet de la montagne, nous décidons de redescendre et chéri me propose un petit resto en tête à tête en soirée, histoire de quand même fêter dignement cette journée des amoureux.

Un resto pas comme les autres... car entre deux plats et dix mille conversations, chéri revient sur la fameux "problème" de nos deux embryons congelés ensemble. Et là, stupéfaction. Chéri m'annonce qu'il ne veut pas que l'on puisse avoir de regret et encore moins prendre le risque de potentiellement laisser notre Pastèque des Iles fils unique.

Donc décision est prise, fin mai, quoiqu'il arrive, nous transfèrerons nos DEUX bébés. Sauf si, bien sûr, l'un des deux ou les deux ne reprennent pas leur développement normal.


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